QUEL RAPPORT LA PLANIFICATION A-T-ELLE AVEC CELA ?
Il y a quelques années, lors d’une réunion à l’Institut agréé des Relations Publiques (CIPR) avec des praticiens expérimentés de la communication interne, sous la règle de Chatham House, un commentaire a particulièrement résonné en moi. La responsable d’une organisation de renommée mondiale a levé les mains au ciel et s’est exclamée, visiblement frustrée : « Soyons honnêtes, le plus grand secret des RP, c’est que nous ne planifions pas correctement. Nous nous laissons emporter par des activités pour le simple plaisir de l’activité et nous ne faisons pas le lien avec les résultats organisationnels clairement définis. »
Un peu plus tard, en discutant avec Alex Aiken, responsable des communications gouvernementales au Royaume-Uni, Alex a décrit ce qu’il considérait comme l’un des plus grands défis dans le domaine des RP et de la communication. « Trop de SOS », a-t-il dit. « SOS ? » ai-je demandé. « Envoyer des trucs », a-t-il répondu. Que voulait dire Alex par-là ? Eh bien, il expliquait qu’il est trop facile de rejoindre un département RP ou communication occupée et de se laisser entraîner dans l’agitation de la journée. Il est trop facile de se laisser prendre par l’activité et de « faire des choses » sans prendre le temps de se poser les bonnes questions : Pourquoi suis-je en train de faire cela ? Pourquoi est-ce important ? Quel est l’objectif ? Qu’est-ce que j’essaie d’accomplir ? Comment cela soutient-il mon organisation et aura-t-il un impact réel sur les résultats de l’organisation ?
Cela m’a frappé : sans un plan de communication RP bien défini, avec des objectifs clairs et des résultats organisationnels en tête, la mesure de l’impact semblera toujours abstraite pour les professionnels des RP. Ce sera quelque chose qui se fait à la fin d’une campagne, quelque chose que l’on peut laisser aux fournisseurs et aux plateformes logicielles proposant des graphiques, des tableaux de bord et des portails qui comptabilisent des éléments – ce doit être de la mesure, n’est-ce pas ?
La vérité, c’est que cette approche peut laisser les professionnels des RP totalement exposés. La plupart des chiffres qui sont faciles à compter ne racontent qu’une partie de l’histoire. Ils mesurent ce que nous appelons des retombées, ces chiffres basés sur l’activité, comme les volumes, les impressions, les partages, les likes/j’aime, les tweets, etc. Ce sont les « comptages et montants » dans la veille des médias, souvent qualifiés de métriques de vanité, car ils génèrent de grands chiffres qui ne montrent que rarement l’efficacité ou la valeur réelle pour une organisation. Il est rare qu’une organisation demande à son équipe RP ou communication de livrer un certain nombre d’articles ou de tweets, ou pire encore, une autre métrique plus fantaisiste unique aux RP, comme le « retour sur engagement », etc. Ces chiffres, hors contexte et isolés, sont sans pertinence et dénués de sens. Et ils sont étrangers aux dirigeants de l’entreprise.
Il est donc crucial de mesurer l’impact, l’efficacité et la valeur des RP, et c’est bien pour cette raison que le cadre d’évaluation intégré d’AMEC existe – pour aider toutes les organisations, quelle que soit leur taille, à mesurer de manière significative, des résultats aux répercussions, en passant par les sorties. La mesure doit démontrer les résultats et l’impact organisationnel atteint. Les résultats attendus doivent donc être clairement définis et compris dès le départ dans un plan de RP, qui doit inclure des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels), des ressources actuelles, des repères, des cibles réalistes, des indicateurs de performance appropriés et les résultats souhaités.
C’est pour cette raison que la planification est un élément critique des RP et qu’elle entretient une relation symbiotique avec la mesure et l’évaluation. AMEC espère que le soutien et les ressources ajoutées au cadre d’évaluation intégré vous aideront dans votre planification des communications et vous permettront de porter votre mesure et évaluation à un autre niveau.
Enfin, au nom de toute l’équipe d’AMEC, permettez-moi de saisir cette occasion pour remercier l’incroyable équipe de professionnels qui a consacré son temps de manière si généreuse à la mise en place de la section des ressources de planification du cadre d’évaluation intégré, sous la direction du groupe de travail dirigé par Allison Spray de H+K Strategies. J’ai énormément apprécié travailler dans ce groupe et j’ai beaucoup appris de leurs connaissances combinées. Par ordre alphabétique, les membres de l’équipe sont:
Deb Camden, Fondatrice de The Communication Dividend
Alex Judd, Responsable de l’impact et de la planification chez Clarity PR
Nicole Moreo, Vice-Présidente Senior, Analytics chez Ketchum
Gemma Moroney, Co-fondatrice de SHOOK
Claire Pimm, Directrice des communications nationales de résilience, Bureau du Cabinet du Royaume-Un
Aseem Sood, PDG, Impact Research and Measurement
Jason Woodward, Directeur, Planification stratégique et analytique chez, Ketchum
Richard Bagnall, Co-Fondateur, CommsClarity Consulting, Directeur du conseil d’administration d’AMEC, Responsable du cadre d’évaluation intégré